Depuis la pandémie, le jardinage a gagné en popularité. On le voit partout, en maison ou en logement, qu’on soit propriétaire ou locataire, qu’on ait de l’espace ou non. Toutes les options sont bonnes pour cultiver chez soi. Récolter ce que l’on sème mais surtout parce que l’on s’aime.
Reconnu pour ses bienfaits, plusieurs personnes se sont tournées vers lui pour canaliser des émotions difficiles à gérer.
Jardiner pour prendre soin de soi, pourquoi pas?
Le principe porte d'ailleurs un nom: l’hortithérapie. Une science qui s’intéresse à l’action bénéfique du jardinage sur la santé physique et mentale.
L’hortithérapie ne remplace pas un traitement médical, mais elle permet de réactiver des fonctions sensorielles endormies. Le toucher, l'ouïe, l’odorat, le goût et la vue; tous les sens sont sollicités lorsqu’on s'adonne au jardinage. Une forme de méditation dirigée par la nature. Observer ce qui nous entoure et s’offrir un temps d’arrêt. Humer le parfum des fleurs dans le potager, être attentif aux détails des plantes qui poussent au jardin, écouter le bruissement du vent dans les feuilles, goûter aux légumes fraîchement cueillis. Des stimulis qui apaisent l’âme. Pour des pathologies comme la maladie d'Alzheimer ou encore certains troubles de comportements comme l'hyperactivité des enfants, elle semble avoir de réels impacts positifs.
Une forme de thérapie pas si nouvelle que ça!
En effet, la thérapie horticole et ses effets positifs ont été officiellement documentée par le Dr Benjamin Rush au 19e siècle.
Oliver Sacks, médecin et neurologue britannique décédé en 2015, a, pour sa part, déjà écrit que :"les jardins et la nature sont souvent plus efficaces que n'importe quel médicament".
Plus récemment, en Angleterre, le livre L’équilibre du jardinier : renouer avec la nature dans le monde moderne, a mis en lumière les bénéfices du jardinage sur la santé mentale. On peut y lire plusieurs témoignages qui corroborent cette façon de faire. On y parle aussi du parallèle que font plusieurs personnes qui vivent des moments difficiles avec leur jardin dont ils doivent prendre soin en offrant beaucoup d’amour et de bienveillance..
Si c’est vrai pour ce petit carré de nature alors pourquoi pas pour soi?
Parmi les bienfaits observer, en voici quelques exemples:
- Développer l'autonomie
- Développer l'organisation (temps, espace, matériel)
- Favorise la concentration, la capacité d'observation
- Patience et persévérance
- Développer ou maintenir la motricité fine
- Diminuer le stress et la fatigue
- Stimuler l'appétit, le système circulatoire et cardiaque
- Favoriser le bien-être mental
- Partager des tâches, collaborer avec les autres
Jardiner devient donc une solution accessible et simple de combattre le stress, l'anxiété ou la dépression.
Alors, pourquoi s'en passer?